Pendant la Deuxième Guerre mondiale, François Mauriac, académicien, écrivain du Sud-Ouest, écrivain « catholique » et bourgeois, était soucieux de la situation internationale violente. La longue période de l’Occupation est une épreuve pour lui, comme pour la majorité des Français : une longue nuit est tombée sur la France. Certains font le choix de résister par la plume. C’est cet instinct de la liberté, plus fort que la peur, qui révèle un Mauriac fidèle au meilleur de sa jeunesse et décapé par la grande épreuve mondiale.